En Afghanistan, l’eau demeure une denrée rare et mal maîtrisée. En plus d’être confrontées à d’intenses sécheresses et inondations de plus en plus récurrentes, les populations afghanes ne sont pas correctement approvisionnées en eau potable. En cause : un manque criant d’infrastructures et un réseau d’assainissement défaillant. On estime en effet que 98% de l’eau en circulation à Kaboul est considérée comme impropre à la consommation, notamment en raison des faiblesses du réseau d'assainissement et de distribution de l’eau et d'une mauvaise gestion des eaux usées domestiques. 

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Au sein des écoles, le constat est tout aussi alarmant puisque 30% des écoles publiques afghanes n’ont pas accès à l’eau potable et 60% ne possèdent pas de toilettes. L’accès à une eau potable et des toilettes non-mixtes dans les écoles sont pourtant des éléments essentiels qui contribuent à un environnement propice pour apprendre. Ces éléments sont d’autant plus importants qu’ils favorisent l’accès des filles à l’école notamment lorsqu’elles ont leurs règles.  

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Le projet de rénovation des infrastructures sanitaires est mis en place dans 4 écoles identifiées comme prioritaires par notre équipe. Il vise à rénover les points d’eau et les latrines et comprend un volet de sensibilisation afin que l’ensemble des professeur.e.s et des élèves acquièrent de bonnes pratiques quant à la gestion de l’eau potable et la prévention des maladies liées à l’eau.  

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Ce projet lutte contre le décrochage scolaire des filles et témoigne de la volonté d’Afghanistan Libre de donner aux filles la place qu’elles méritent au sein des écoles.